Le bug bounty consiste, pour une entreprise, à proposer une rémunération aux experts en sécurité qui découvrent des vulnérabilités dans leurs logiciels ou infrastructures connectés à Internet. Cette approche innovante et économique, qui a déjà prouvé aux USA son efficacité auprès de milliers d’acteurs du secteur public comme privé, débarque en France. Si l’ensemble des GAFA pratiquent déjà le Bug Bounty auprès de plateformes américaines pour sécuriser leurs technologies, Yogosha entend devenir le partenaire clé des grands entreprises de la zone EMEA.

Yogosha rallie Axeleo et bénéficiera de son programme d’accompagnement dans une phase d’amorçage, capitale pour sa future croissance. Co-fondée fin 2015 par Yassir Kazar et Fabrice Epelboin, Yogosha repose sur une équipe de cinq collaborateurs basés à Paris et un réseau d’ambassadeurs, qui structurent et développent une communauté d’experts en sécurité informatique implantée aux quatre coins de l’Europe ainsi qu’en Afrique et au Moyen Orient. Également soutenue par le programme startup de Hewlett Packard Enterprise (HPE), la startup compte déjà une douzaine de clients de premier plan : grands groupes et startups de croissance.

Yogosha est une plateforme qui sert d’intermédiaire de confiance entre des entreprises qui cherchent à identifier les failles de sécurité présentes dans leurs technologies et une communauté de chercheurs en sécurité informatique, qu’elles rémunèrent à la faille découverte. Yogosha accompagne ses clients dans la conception de leurs Bug Bounties privés, réservés à un pool d’experts soigneusement sélectionnés. Cette approche collaborative de la cybersécurité, de plus en plus pratiqué aux Etats-Unis, permet de mobiliser une attention permanente sur un périmètre donné, et d’ajuster ce dernier à tout moment de façon souple et rapide, tout en maîtrisant ses coûts.