C’est un risque auquel s’expose tout internaute : que ses données personnelles confiées à des services en ligne ou organismes (e-commerce, réseau social, hôpital etc.) se retrouvent à disposition de personnes mal intentionnées à la suite d’incidents de sécurité informatique. Les conséquences peuvent être préjudiciables (usurpation d’identité, arnaque etc.). D’autant que, très souvent, les personnes ne sont pas informées de la fuite de leurs données sur internet.

Pour en avoir le cœur net, mon-compte.bzh, cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du fonds FEDER REACT UE, propose désormais de vérifier si l’adresse électronique de ses usagers n’est pas « compromise » c’est-à-dire à risque, car figurant dans des bases de données de cybercriminels sur le darkweb, l’internet clandestin.

« Service public de santé numérique »

Concrètement, toute personne qui dispose déjà d’un compte—ou qui en crée un—et se connecte à mon-compte.bzh se voit proposer cette vérification, entièrement gratuite. Si l’adresse est « compromise », une page s’affiche, récapitulant le contexte de détection des fuites de données (voir en pj).

Le service intégré baptisé « Ma santé numérique BZH » permet de savoir quelles informations personnelles (courriel, mot de passe, nom etc) sont mentionnées dans les bases de données qui circulent entre les cybercriminels. L’usager est ainsi informé et peut prendre les mesures nécessaires comme changer ses mots de passe pour prévenir les usages malveillants.