Surfshark constate qu’au cours du quatrième trimestre de 2021, le nombre d’utilisateurs victimes de violation de données a diminué de 81 % par rapport au troisième trimestre
janvier 2022 par Surfshark
La société de cybersécurité Surfshark a constaté qu’au cours du quatrième trimestre de 2021, le nombre d’utilisateurs victimes de violation de données a diminué de 81 % par rapport au troisième trimestre.
Entre octobre et décembre, ce sont donc près de 639 000 Français qui ont été victimes de violation de données, ce qui signifie que 11 internautes français sur 1000 ont été touchés. Toutefois, la situation s’améliore de près de 95 % par rapport au trimestre précédent, qui comptait alors 12 millions de victimes de violation de données.
L’étude a également révélé que :
• Les États-Unis ont eu le plus d’utilisateurs touchés (6,8 M), suivis par la Russie (2,8 M) et la Corée du Sud (2 M) au cours du dernier trimestre de 2021.
• De fortes augmentations du nombre d’utilisateurs touchés ont été enregistrées en Ukraine (+ 94 %) et en Corée du Sud (+ 945 %).
• Sur l’année 2021, le premier trimestre a comptabilisé le plus grand nombre d’incidents à l’échelle mondiale avec près de 500 millions d’utilisateurs affectés.
• Près d’un milliard d’e-mails ont été divulgués l’année dernière, affectant près de 1 internaute sur 5.
• Les chiffres mettent en évidence le fait que le nombre d’utilisateurs victimes de violation de données a été divisé par cinq, passant de 235,6 millions au troisième trimestre à 44,2 millions au quatrième trimestre dans le monde :
Méthodologie : Les données recueillies pour cette étude proviennent de la base de données Surfshark Alert (un outil de détection des violations de données), qui contient des séries de données accessibles au public pour informer nos utilisateurs des menaces éventuelles. L’analyse a porté sur les violations de données survenues d’octobre à décembre 2021 (T4) et a comparé ces informations avec celles de juillet à août 2021 (T3). Les comptes ayant fait l’objet d’une violation de données ont été analysés en fonction du pays d’origine et du moment où la violation a été enregistrée. Toutes les informations volées ou extraites d’un système sans l’autorisation du propriétaire de la plateforme (en d’autres termes, piratées ou supprimées volontairement) sont considérées comme une violation de données. Les correspondances entre les données et les atteintes spécifiques sont simplement présentées.