Le demi-cylindre de SimonsVoss vise la protection des baies informatiques
février 2021 par Marc Jacob
Les datacenters sont des lieux hautement sensibles qui abritent les serveurs des entreprises. Ces derniers stockent leurs données confidentielles. Dans ce contexte, optimiser la sécurité physique des baies informatiques, l’élément le plus vital d’un datacenter, est de mise.
SimonsVoss, un des spécialistes allemands de serrures sans fil et de contrôle d’accès à distance, dévoile le demi-cylindre conçu pour répondre aux enjeux de sécurité physique des racks. Ce demi-cylindre sans câblage s’insère dans la poignée escamotable du rack en quelques minutes : un gain de temps considérable lors de l’installation. De dimension standard (30-10 mm) et répondant aux normes européennes (DIN 18252 / EN1303 / DIN EN 15684), le demi-cylindre SimonsVoss a la particularité de s’auto-verrouiller (HZ.SL) grâce à un panneton à ressort qui maintient sa position initiale. Pour ouvrir une baie informatique, il suffit de tourner légèrement la poignée, sans avoir besoin de faire un quart de tour ou un demi-tour.
Comme pour toutes les autres solutions SimonsVoss, l’un des grands atouts du demi-cylindre est la possibilité de mise en réseau online grâce à un nœud de réseau intégré (capuchon de réseau WNM.LN.I.MP) pouvant être monté ultérieurement. Le fournisseur de datacenter qui opte pour un demi-cylindre SimonsVoss, peut, grâce à la toute nouvelle génération de routeur WaveNet, piloter jusqu’à 250 portes de baies informatiques dans un rayon de 30 mètres. L’accès est centralisé et contrôlable à distance grâce au logiciel qui offre également la possibilité de consulter l’historique d’ouvertures des baies en temps réel.
Le produit est disponible pour la gamme 3060 où il fonctionne à l’aide des badges ou de transpondeur (jusqu’à environ 300 000 manœuvres), ainsi que dans la gamme SmartIntego où il fonctionne qu’avec des badges/cartes (environ 65 000 manœuvres). Dans la version SmartIntego, le demi-cylindre peut être couplé aux solutions tierces, comme une solution de vidéosurveillance par exemple. Dans le cas de l’intégration dans les systèmes de sécurité complexes des fabricants intégrateurs, ce sont ces derniers qui déterminent le nombre de porte à ouvrir, via leur propre logiciel de gestion d’accès.