Google Cloud présente un nouvel indice d’approvisionnement en énergies sans émission de carbone
mars 2021 par Marc Jacob
Google a atteint la neutralité carbone pour la première fois en 2007 et, depuis 2017, nous avons acheté suffisamment d’énergie solaire et éolienne pour couvrir 100% de notre consommation mondiale d’électricité. Nous nous appuyons à présent sur ces avancées pour atteindre un nouvel objectif en termes de développement durable : gérer notre entreprise avec des énergies sans carbone 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, partout, d’ici 2030. Nous rendons publics aujourd’hui et pour la première fois notre progression vis à vis de cet objectif, pour que nos clients puissent sélectionner les régions (ou datacenters partagés) Google Cloud en fonction de l’énergie sans carbone qui les alimente.
La décarbonisation complète de l’approvisionnement en électricité de nos centres de données est la prochaine étape clé vers un avenir sans émission de CO2 et pour continuer de proposer aux clients de Google Cloud le cloud le plus propre du secteur. Pour atteindre cet objectif, chaque région de Google Cloud sera alimentée par une proportion croissante d’énergies sans carbone, au détriment des énergies fossiles. Nous mesurons notre progression en la matière avec un nouvel indice : le pourcentage d’énergie sans carbone (Carbon-Free Energy Percentage ou CFE%). Aujourd’hui, nous rendons public cet indice d’énergie sans carbone horaire moyen pour la majorité de nos régions Google Cloud ici et sur GitHub.
Des entreprises comme Salesforce intègrent déjà l’impact environnemental dans leur stratégie informatique en s’efforçant de décarboner les services qu’ils proposent à leurs clients. Patrick Flynn, vice-président du développement durable chez Salesforce, s’est engagé à exploiter sa culture de l’innovation pour lutter contre le changement climatique.
Nous partageons ces données afin que des entreprises telles que Salesforce, puissent intégrer les émissions de carbone dans les décisions concernant l’emplacement de leurs services dans notre infrastructure. Tout comme les différences potentielles de prix ou de latence d’une région cloud, il existe des différences dans les émissions de carbone associées à la production d’électricité provenant de chaque région Google Cloud.
Le pourcentage d’énergie sans émission de CO2 indiquera en moyenne à quelle fréquence cette région cloud a été approvisionnée en énergie sans carbone sur une base horaire. Maximiser la quantité d’énergie sans carbone qui alimente les applications ou charges de travail informatiques d’une entreprise contribuera à réduire les émissions brutes de carbone liées à son fonctionnement. Bien entendu, toutes les régions Google Cloud sont compensées avec une énergie à 100% sans émission de carbone sur une base globale annuelle, de sorte que le CFE% indique le degré de compensation au niveau local : une région à faible score fonctionnera avec une quantité d’énergie sans carbone moindre, sur une base horaire.
Alors que nous nous efforçons d’augmenter le pourcentage d’énergie sans émission carbone utilisée pour chacune de nos régions Google Cloud, les entreprises peuvent d’ores et déjà bénéficier des emplacements opérant avec le moins d’énergies fossiles. Elles doivent par ailleurs tenir compte de leurs besoins et obligations en termes de localisation, de performance et de redondance des données, et peuvent intégrer les éléments suivants pour réduire au mieux les émissions de carbone brutes associées à leurs charges de travail informatiques :
• Choisir une région cloud à faible émission de carbone pour les nouvelles applications. Les applications cloud ont tendance à rester sur place une fois développées : autant les créer et les exécuter dans la région avec le pourcentage d’énergie sans émission de carbone le plus élevé disponible.
• Exécuter des ensembles de tâches dans une région à faible émission de carbone. Ce type de charges de travail est souvent planifié à l’avance, ce qui permet d’anticiper le choix de l’emplacement et ainsi de réduire les émissions brutes qui y sont associées.
• Définir une politique de gestion privilégiant les régions cloud à faible émission de CO2. Une entreprise peut limiter ses ressources cloud à une région particulière ou à un sous-ensemble de régions à l’aide de stratégies organisationnelles. Par exemple, si une entreprise utilise uniquement des régions cloud aux États-Unis, elle peut décider d’exécuter ses charges de travail dans l’Iowa et l’Oregon, actuellement les principaux leaders de CFE%, plutôt qu’à Las Vegas et en Caroline du Sud. Ces charges de travail seront alors exécutées à 68% avec des énergies sans carbone.
Au final, l’énergie la plus propre est celle qui n’est ni générée ni utilisée. Augmenter l’efficacité de ses applications cloud se traduira par une consommation d’énergie moindre et souvent moins d’émissions de CO2. Utiliser des solutions serverless permet d’adapter automatiquement sa charge de travail et de tirer parti des recommandations de dimensionnement de ses instances de calcul.
Une énergie sans émission de carbone 24h / 24 et 7j / 7 est l’objectif que nous poursuivons pour toutes nos régions Google Cloud à travers le monde. Nous travaillons en parallèle sur de nouvelles façons d’aider les entreprises à prendre les décisions qui leur permettent également de réduire leurs émissions de CO2, tel que ce nouvel indice rendu public aujourd’hui et dont toutes les informations sont disponibles ici.