Disposer de ses propres serveurs dans un environnement sécurisé, sur un espace équivalent à une place de parking et à un coût compétitif : de nombreuses entreprises en rêvaient ; c’est désormais chose possible. Suite à un projet de recherche mené en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie et des entreprises françaises dans le cadre des investissements d’avenir, CELESTE a mis au point un mini datacenter haute densité baptisé StarDC. « Il s’adresse à des entreprises et collectivités qui souhaitent garder leurs serveurs chez elles soit parce qu’il n’y a pas de datacenter à proximité, soit parce qu’elles préfèrent conserver les données sur place », explique Nicolas Aubé, le président de cet opérateur. Un enjeu de plus en plus prégnant pour les entreprises, en plein flou réglementaire autour des transferts de données.

Avec 168 serveurs logés dans un design compact, facilement transportable par route ou bateau, le StarDC offre une capacité d’hébergement sans égal pour l’informatique d’une grosse entreprise. Sa structure, fabriquée par un spécialiste des équipements extérieurs, lui assure une bonne résistance aux variations climatiques. D’un point de vue technologique, le StarDC bénéficie des dernières innovations de CELESTE : avec son système de refroidissement par l’air, il consomme moins d’énergie et permet un rendement meilleur que les datacenters traditionnels.

Livrable en quatre mois, le StarDC est disponible au prix de 150 000 euros. « Nous l’avons conçu de manière à ce qu’il soit abordable pour les PME et les collectivités », souligne Nicolas Aubé. Concrètement, les équipes de l’opérateur s’occupent de tout : livraison, installation, formation du client. Sont inclus dans le coût le contrôle de l’accès, la sécurité incendie, les batteries de secours, l’alarme anti-intrusion. Le client peut également choisir trois niveaux de maintenance, ainsi qu’une option groupe électrogène en cas de panne, et bien sûr, le raccordement à la fibre, cœur de métier de CELESTE.